Face à la gravité de la crise énergétique qui plombe notre économie, la Fédération Patronale Interprofessionnelle SDI réclame l’adoption d’un plan d’aide d’urgence basé sur trois mesures-phares : la création d’un tarif social spécifique aux petits acteurs économiques, la mise en place en leur faveur d’un système de limitation des prix de l’énergie et la suppression des charges sociales sur les indexations salariales.
Le SDI lance un cri d’alarme. Aujourd’hui, la compétitivité de nos entreprises est gravement mise à mal. Avec la crise de l’énergie qui a succédé sans transition à la crise du Covid-19, tous les indicateurs sont au rouge avec des hausses très importante des coûts de production et des pertes de chiffre d’affaires qui les impactent gravement.
Notre pays se trouve à l’aube d’une crise énorme à affronter et la perspective de voir des entreprises suspendre leurs activités, licencier du personnel, voire fermer définitivement leurs portes est malheureusement en train de se réaliser.
Alors que la crise touche l’ensemble des acteurs économiques à des degrés divers, une étude montre que 93% des entrepreneurs sont dans la totale impossibilité de répercuter la hausse des coûts sur leur clientèle !
Daniel Cauwel, Président du SDI et membre de la Chambre des Classes Moyennes de Brupartners : « Avec l’explosion des prix de l’énergie, mettre la clé sous la porte devient une hypothèse de plus en plus probable pour un grand nombre de nos membres indépendants et PME. »
Le SDI a pris note avec satisfaction des mesures urgentes adoptées par le gouvernement en faveur des indépendants et des PME, comme les possibilités de reports de paiements, l’accès au droit passerelle, le moratoire sur les faillites et le régime de chômage temporaire. Elles donneront un peu d’espoir à certains indépendants en cette période économique particulièrement compliquée.
Cependant, à l’analyse, ces mesures se révèlent sans commune mesure avec l’ampleur des hausses de charges que doivent supporter de nombreuses entreprises. En outre, alors que la crise énergétique semble partie pour durer, elles sont limitées à trois mois. Pour le SDI, elles n’ouvrent donc pas de réelles perspectives de survie pour les acteurs économiques les plus touchés.
La fédération estime qu’il faut aller beaucoup plus loin et réclame l’adoption urgente de trois mesures-phares : la création d’un tarif social spécifique aux petits acteurs économiques, la mise en place d’un système de limitation des prix de l’énergie en leur faveur et la suppression des charges sociales sur les indexations salariales.
Ce n’est qu’à ce prix que l’activité des indépendants et des petites entreprises, c’est-à-dire de ceux qui créent de la richesse et qui font vivre notre pays, pourra être préservée.
Daniel Cauwel : « Pour éviter une hécatombe d’entreprises, les indépendants et PME membres de ma fédération exigent aujourd’hui de nos dirigeants de ne plus se contenter de demi-mesures, mais de mettre immédiatement en œuvre des mesures de soutien réelles et conséquentes ! »
Pour le SDI, l’heure n’est plus à la réflexion stérile ni à la discussion. Elle est à l’union et à la solidarité. Il y va de la survie de tout un pan très important de notre économie.
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