Le SDI persiste à déplorer la décision du Gouvernement bruxellois de fermer complètement les cafés. “La Région fait payer aux exploitants le prix de sa propre incapacité à faire respecter les règles sanitaires, sans prendre en considération les efforts déployés par ces exploitants pour servir les clients en toute sécurité“, fulmine Daniel Cauwel, Président de la Fédération Patronale Interprofessionnelle SDI et membre de la Chambre des Classes Moyennes du Conseil Economique et Social bruxellois.
Pour le SDI, ce n’est pas particulièrement le secteur des cafés qui pose aujourd’hui problème, mais bien l’incapacité des autorités à démontrer à la population l’importance d’appliquer correctement les mesures de précaution existantes. Par ailleurs, il est évident pour la fédération qu’en termes de contrôle et de sanction, les autorités bruxelloises restent en défaut de suivi et de traçabilité.
Dans ces conditions, le SDI estime que le Gouvernement bruxellois fait totalement fausse route. Au sein du secteur et de la clientèle, personne ne comprend sa décision ! Plutôt que d’imposer la fermeture de l’ensemble des cafés, il aurait dû s’attaquer aux clients qui ne respectent pas les règles et aux rares exploitants qui ne jouent pas le jeu. De plus, il n’y a aucune raison objective de cibler particulièrement les cafés. Tout indique en effet que le virus se propage plutôt dans la sphère privée de la population ainsi qu’à travers les écoles, les universités et une série de réunions où aucun contrôle n’est réalisé.
Pour le SDI, il est donc fondamentalement injuste de faire payer les cafés pour les autres. Ils ne sont que les victimes innocentes de la politique défaillante des autorités et de l’irresponsabilité d’une petite partie de la population.
Daniel Cauwel, Président du SDI : “Vu l’injustice de la situation, nous exigeons que le soutien financier que la Région s’apprête à mettre en place compense intégralement la perte de chiffre d’affaires des exploitants !“
Enfin, le SDI exige que toutes les mesures d’aides qui seront mises en place soient ouvertes sans délai ni restriction à tous les exploitants du secteur, afin de leur éviter de devoir déposer leur bilan. C’est à ce seul prix que nous pourrons éviter une hécatombe de faillites dans le secteur Horeca d’ici la fin de l’année !
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