Depuis quelques semaines, les indépendants et les entreprises subissent à nouveau de plein fouet l’envolée des prix des carburants alors que leurs déplacements sont nécessaires à notre économie. Face à ce constat, la Fédération Patronale Interprofessionnelle SDI appelle le gouvernement à réagir.

Le prix des carburants ne cesse de grimper. Ce 26 septembre, le prix maximal du litre de diesel est de 2,027 EUR, tandis que le litre de super 95 est de 1,918 EUR et que celui de super 98 est de 2,109 EUR. Aucune baisse n’est prévue dans les jours qui viennent.

Le SDI déplore vivement ces augmentations de prix qui handicapent la relance de notre économie. Un approvisionnement énergétique à des prix abordables constitue un facteur essentiel pour les indépendants et les entreprises.

Face à l’envolée des prix, la fédération appelle le gouvernement à réagir. Elle lui demande de s’aligner sur la France qui a annoncé sa décision d’autoriser les distributeurs à vendre les carburants à perte et qui les appelle, entretemps, à les vendre à prix coûtant.

Par ailleurs, le SDI demande au gouvernement d’adopter des mesures concrètes comme :

• une baisse des accises similaire à celle de mars 2022 où la Belgique avait réduit de 14,5 cents les accises sur le diesel et l’essence ;
• le retour du cliquet inversé qui permet de diminuer provisoirement les accises à chaque hausse lorsque le prix du carburant dépasse un certain seuil, pour les réaugmenter lorsque les prix baissent.

Enfin, le SDI déplore que, depuis 2010, la déductibilité des frais de carburant professionnels soit limitée. Il estime que cette limitation – qui est notamment fonction des émissions de CO2 du véhicule – n’est pas justifiée. Daniel Cauwel, Président du SDI et membre de Brupartners- Entrepreneurs Indépendants : « lorsqu’un contribuable peut démontrer qu’il utilise son véhicule à des fins exclusivement professionnelles, il n’y a aucune raison qu’il ne puisse pas déduire intégralement ses frais de carburant ! »

Le SDI demande enfin que le montant forfaitaire déductible de 0,15 EUR par kilomètre parcouru pour les frais de voiture liés aux déplacements du domicile au lieu de travail soit, lui aussi, revalorisé, car il est beaucoup trop faible par rapport à la réalité.

Afin d’éviter un ralentissement de notre économie, la fédération appelle le gouvernement fédéral à examiner ce dossier dans les plus brefs délais.