La Fédération Patronale Interprofessionnelle SDI se déclare ce soir scandalisée par les nouvelles mesures limitant les heures d’activité du secteur Horeca : “Même s’il faut contenir l’épidémie, les limitations imposées au secteur n’ont aucun sens, puisque toutes les études indiquent que les cafés et les restaurants ne contribuent pas à la propagation du virus“, déplore Daniel Cauwel, Président de la fédération.
Pour le SDI, le secteur Horeca se trouve à nouveau et injustement visé, vu que ce n’est pas en son sein, mais plutôt dans la sphère privée de la population que le virus se propage.
Daniel Cauwel : “Je regrette vivement cette nouvelle attaque à charge du secteur Horeca. Elle est injustifiée. Depuis 7 mois, les exploitants du secteur se trouvent parmi les opérateurs économiques les plus pénalisés par la crise, alors qu’ils ne sont pas responsables de la propagation du virus, que leur chiffre d’affaires est en berne et qu’ils ont pour la plupart consenti des investissements énormes afin de pouvoir accueillir leur clientèle dans le respect des règles distanciation sociale.“
Pour le SDI, il est donc fondamentalement injuste de faire payer les cafés et les restaurants pour les autres. Ils ne sont que les victimes innocentes de la politique défaillante des autorités et de l’irresponsabilité d’une partie de la population.
Daniel Cauwel, Président du SDI : “Vu l’injustice de la situation, nous exigeons que les mécanismes de soutien financier que vont mettre en place les autorités tant fédérale que régionales compensent intégralement la perte de revenus des exploitants !“
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