Les mesures qui seront en vigueur à partir de ce mercredi sont la goutte qui fait déborder le vase pour des milliers d’indépendants et de PME membres du SDI. La fédération réclame avec force des mesures d’aides urgentes en faveur des secteurs préjudiciés !

Pour le SDI, à la veille de l’ouverture des soldes d’été, l’obligation pour les clients de faire leurs courses seul pour une durée de 30 minutes maximum est une véritable catastrophe ! En effet, les commerçants ont absolument besoin de ces rentrées financières pour tenir le coup.

Pour les forains et le secteur culturel, c’est encore plus grave, puisqu’ils risquent tout simplement de rester sans aucun revenu jusqu’à l’année prochaine !

Sachant que la recrudescence de l’épidémie provient principalement de la province d’Anvers ainsi que du comportement des jeunes qui ne respectent plus les gestes barrières, les commerçants et les PME pénalisés par les mesures du Conseil national de sécurité se sentent les victimes innocentes, injustes  et mal ciblées des autorités.

Comment faire comprendre à un forain qu’il doit démonter ses installations à la foire du Midi alors qu’à côté de cela, les parcs d’attraction restent ouverts ?

Comment faire comprendre à un traiteur qu’il n’y aura pas de banquets ni de réception cet été (puisque limités à 10 personnes), alors qu’il sort à peine d’une période de confinement qui l’a laissé exsangue ?

Dans ces conditions, le SDI réclame de nouvelles mesures d’aides urgentes ! Pour la fédération, il faut immédiatement prolonger ou remettre en vigueur d’importantes mesures de soutien de nos petits acteurs économiques afin d’éviter une hécatombe de défaillances d’entreprises dans les semaines et les mois à venir.

Le SDI réclame par exemple une annulation ou, à tout le moins, un gel des cotisations pour toute entreprise qui continue à subir une forte baisse de chiffre d’affaires.

Par ailleurs, le moratoire sur les faillites doit être prolongé au moins jusqu’au 31 décembre 2020 et doit être applicable à tout indépendant ou entreprise qui reste pénalisée par la crise.